Au-delà de « Forme, Couleur, Texte, Structure, Texture, Mouvement » dans la conception d'interface utilisateur
Partager
Arrêtez de parler de « forme, couleur, texte, structure, texture, mouvement » dans la conception de l'interface utilisateur
Depuis des années, au sein de la communauté du design, il existe une tendance à décrire la conception de l'interface utilisateur en utilisant les termes « forme, couleur, texte, structure, texture, mouvement ». Bien qu’apparemment simple, ce cadre, à mon avis, simplifie à l’excès la conception de l’interface utilisateur et entrave finalement une compréhension plus approfondie.
J'ai remarqué que de nombreux concepteurs, en particulier lorsqu'ils présentent des solutions ou élaborent un langage de conception, s'appuient sur cet acronyme familier. Cependant, chaque fois que je vois quelqu'un utiliser « la forme, la couleur, le texte, la structure, la texture » pour expliquer un concept de design, cela me semble forcé et superficiel. Cela est particulièrement vrai pour la forme, la texture et la structure. En raison de l’homogénéité de la conception de l’interface utilisateur aujourd’hui, ces aspects sont devenus assez limités dans ce qu’ils peuvent offrir.
Ma critique de ce cadre ne vient pas d’un manque de soutien universitaire ou d’équipes de conception influentes qui l’approuvent. Au contraire, sa superficialité et son manque d’application pratique sont mes principales préoccupations.
Pourquoi « Forme, Couleur, Texte, Structure, Texture, Mouvement » ne tient pas le coup
1. Superficialité et manque de profondeur :
Le cadre s'appuie sur une perspective d'arts visuels pour comprendre la conception de l'interface utilisateur, qui convient aux débutants mais ne suffit pas à aborder des concepts avancés. Il ne parvient pas à capturer la complexité des interactions des utilisateurs, de l’architecture de l’information et des décisions de conception stratégique.
Par exemple, comment définir la « forme » dans le contexte d’un tableau de bord interactif complexe ? Ou comment analyser la « texture » dans une interface utilisateur hautement dynamique ? Ces termes deviennent vagues et finalement inutiles lorsqu’ils sont appliqués au monde nuancé de la conception d’interface utilisateur.
2. Origines et objectifs peu clairs :
Contrairement aux principes de conception établis avec des racines historiques claires et des fondements théoriques, les origines de « la forme, la couleur, le texte, la structure, la texture, le mouvement » restent obscures. Son objectif semble avant tout descriptif plutôt que prescriptif.
Il lui manque un cadre cohérent pour résoudre les problèmes ou guider le processus de conception. Tenter de l’appliquer directement aux défis réels de l’interface utilisateur conduit souvent à de la frustration et à des impasses.
3. Ignorer l'interactivité de l'interface utilisateur :
Le défaut le plus important est peut-être son mépris total pour la nature interactive de la conception de l’interface utilisateur. UI signifie User Interface, mettant l’accent sur l’élément crucial de l’interaction utilisateur.
Se concentrer uniquement sur les éléments visuels ignore le flux d’informations, les modèles de comportement des utilisateurs et l’expérience utilisateur globale. Cette perspective étroite conduit finalement à des conceptions visuellement attrayantes mais fonctionnellement défectueuses.
Conclusion : aller au-delà des cadres superficiels
« Forme, couleur, texte, structure, texture, mouvement » peut servir de point de départ pour discuter de la conception de l'interface utilisateur avec des non-concepteurs. Cependant, il ne s'agit pas d'un cadre robuste pour les professionnels cherchant à créer des expériences utilisateur significatives et percutantes.
Au lieu de nous appuyer sur des acronymes simplistes, adoptons des cadres qui reconnaissent la complexité de la conception de l'interface utilisateur, donnent la priorité à l'expérience utilisateur et favorisent une compréhension plus approfondie de l'interaction entre l'esthétique visuelle et les fonctionnalités interactives.