Les plateformes de vidéos courtes se battent pour la commercialisation des Jeux olympiques
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Les plateformes de vidéos courtes se battent pour l’or olympique : une nouvelle ère de commercialisation du sport
Les Jeux olympiques ne sont pas seulement une question de prouesses athlétiques ; c'est une mine d'or pour les opportunités commerciales. Alors que les plateformes vidéo traditionnelles de longue durée sont confrontées à des difficultés pour monétiser le contenu olympique, des géants de la vidéo courte comme Douyin et Kuaishou montent au créneau, ouvrant la voie à une nouvelle ère de commercialisation du sport.
Voici comment ces plateformes jouent le jeu :
1. Le « champ de consommation » occupe le devant de la scène :
Il est révolu le temps où les revenus des Jeux olympiques reposaient uniquement sur les droits de diffusion et le placement publicitaire. Les plateformes de vidéos courtes créent un « champ de consommation », mêlant sport, e-commerce et services de proximité pour offrir une expérience aux multiples facettes. Cela signifie:
- « Sports + E-commerce » : tirer parti du contenu en direct pour présenter les produits, permettant ainsi des expériences fluides de « regarder et acheter ».
- "Sports + Local" : relier les mondes en ligne et hors ligne avec des promotions localisées, des offres de services et même des partenariats avec des entreprises locales fréquentées par les athlètes.
2. Une approche à plusieurs volets de la monétisation :
Alors que les plateformes de vidéos traditionnelles reposaient principalement sur les droits de diffusion et les revenus publicitaires, les plateformes de vidéos courtes explorent diverses voies :
- Synergie IP : inviter des stars du sport à rejoindre leur plateforme, stimuler le marketing d'influence et créer un contenu collaboratif qui trouve un écho auprès des fans.
- Partenariats de marque : s'aligner sur les sponsors officiels et tirer parti de la plateforme pour les campagnes promotionnelles.
- Liens commerciaux : capitaliser sur la popularité des marques et des produits préférés des athlètes, stimulant ainsi l'engagement des entreprises locales.
3. Le pouvoir de la « fièvre olympique » et de la propriété intellectuelle :
L’histoire nous montre que les événements olympiques suscitent un intérêt massif des consommateurs :
- Les Jeux olympiques de Tokyo ont vu une augmentation de la demande pour les pinces à cheveux emblématiques en forme de canard jaune et les élastiques à cheveux carotte de Yang Qian.
- Les Jeux olympiques d'hiver de Pékin ont été témoins de la frénésie entourant Bing Dwen Dwen et Xue Rongrong, avec des marchandises s'envolant des étagères en ligne et hors ligne.
Cette « fièvre olympique » se traduit par un potentiel de revenus important tant pour les marques que pour les plateformes.
4. Défis et opportunités :
Même si remporter la médaille d’or olympique nécessite une planification et une exécution stratégiques, les récompenses sont substantielles :
- Engagement des utilisateurs : la nature addictive du contenu court peut stimuler l'engagement des utilisateurs et la croissance de la plateforme.
- Diversification du contenu : tirer parti du contenu généré par les utilisateurs en rapport avec les Jeux olympiques peut fournir un flux constant de matériel nouveau et engageant.
- Boost publicitaire : une activité accrue des utilisateurs se traduit par un potentiel de revenus publicitaires plus élevé.
La bataille pour le contenu olympique est en fin de compte une lutte pour l’influence, la reconnaissance de la marque et le succès commercial. Les plates-formes de vidéos courtes réécrivent les règles, offrant une manière dynamique et interactive de s'impliquer dans le spectacle sportif mondial, le transformant en un « champ de consommation » dynamique et débordant d'opportunités.